Pierre BAGNOULS (11 juin 2019)


Valérie et Jean-Pierre Louis,

Nicolas et Karine Bagnouls 

ses enfants

Thomas, Arthur et Raphaël

ses petits-enfants

ont la tristesse de faire part du décès de lieutenant-colonel Pierre Bagnouls survenu le 11 juin 2019 dans sa 91e année.

La cérémonie religieuse sera célébrée le mardi 18 juin 2019 à 8h30 en l'église Sainte Bernadette à Montpellier suivi de l'inhumation au cimetière de Bagnères de Luchon (Haute-Garonne). Le présent avis tient lieu de faire-part et de remerciements.


Éloge du lieutenant-colonel Pierre BAGNOULS

le 18 juin en l’église Sainte Bernadette à Montpellier

 

Pierre Bagnouls est né le 20 octobre 1928. Il suit une première formation militaire à l’École des cadres de Langenargen sur les bords du lac de Constance en Allemagne occupée. Cette école, créée par le général de Lattre de Tassigny au lendemain de la seconde guerre mondiale, avait pour mission de fournir des cadres en nombre aux unités qui en manquaient cruellement.

À l’issue de sa formation, le maréchal des logis Pierre Bagnouls, qui a choisi de servir dans l’arme blindée-cavalerie, sera successivement affecté au 3e régiment de chasseurs d’Afrique et au 5e régiment de hussards stationnés en Allemagne (FFA).

Il sera désigné pour l’Algérie où il servira successivement aux 9e chasseurs d’Afrique, 6e spahis et 2e chasseurs d’Afrique. Il est cité 3 fois et se verra attribuer les insignes de chevalier de la Légion d’honneur pour ces brillants états de service.

Entre temps, il est sélectionné pour suivre le peloton EOR à Saumur.

Officier de réserve, il obtient de suivre le stage d’intégration dans l’armée d’active.

À Saumur, il sera admis à suivre le cours de perfectionnement équestre au Cadre noir.

Dès lors, tout en suivant un cursus normal de chef de peloton puis commandant d’escadron, il va privilégier les affectations pour assurer aussi les fonctions de directeur de centre équestre, notamment à Berlin au 11e régiment de chasseurs.

Il prend goût à Montpellier en suivant la formation de chef des services administratifs à l’École militaire d’administration et il y découvre l’existence de la SHN (société hippique nationale) installée au Parc à Ballon.

En 1976, il réussit à se faire muter comme directeur de ce centre équestre rattaché pour administration à l’EAI. Il est heureux. Il vit sa passion des chevaux. Il va y rester 8 ans, profitant des incertitudes du commandement sur le devenir de la SHN. À la dissolution de cette unité, il fera valoir ses droits à la retraite et s’installera à Montpellier. Il restera le cavalier par excellence de la garnison.

D’un naturel très convivial, joyeux compagnon et bavard impénitent, il formera avec quelques amis une bande très soudée très présente sur les terrains du Parc Montcalm (tennis et golf).

Il sera marqué par le décès de sa charmante épouse Claudine en 2012 et il continuera, bien que ne jouant pas lui-même au bridge, à participer aux soirées comme au temps de sa présence en lisant le journal avant de partager les agapes.

Repose en paix Pierre.

Claude GRADIT