Odette CAZALET (30 mai 2018)


Nous avons le regret de vous faire part du décès de madame Odette CAZALET, le 30 mai 2018, à l’âge de 93 ans.

Odette était la veuve du lieutenant-colonel Armand CAZALET dont vous pouvez relire l’éloge que lui avait rendu le général 2s Jacques Pigeaud.

 

Les obsèques d’Odette ont été célébrées le samedi 2 juin en l’église Saint Jean-Baptiste de Castelnau-Le-Lez.

 

Armant et Odette étaient très présents dans notre association. Nous avons continué à voir Odette grâce à sa famille. Elle venait notamment au loto.

Depuis trois ans, Odette était à la maison de retraite Lavalette. Sa photo a été prise à l’occasion de la visite que nous lui avions rendue le 23 janvier dernier. À son habitude, Odette qui avait toute sa lucidité, s’est montrée enjouée et très réactive. En dehors de soucis de mobilité, elle était très bien. Elle a toujours été très entourée par ses filles et toute sa famille.


Hommage à madame Odette CAZALET

 

Odette, née Loevensohn, a vu le jour le 18 mars 1925 à Paris. Elle a 5 ans à la mort de son père et la famille quitte Paris pour aller habiter dans le nord chez ses grands-parents maternels. En 1939, la guerre les contraint à se réfugier à Cognac en Charente. En 1942, elle rejoint la zone libre à Lyon. Elle suit une formation professionnelle de "couture-tailleur pour dames" et parallèlement, en tant qu’éclaireuse, elle s’occupait d’une troupe de louveteaux à Lyon puis à Metz. Cette période de turbulences a marqué certainement Odette.

Elle suit sa maman remariée au colonel Thouvenin, à Metz et là, en 1950, Odette fait la connaissance au bal du Gouverneur de Metz du capitaine Armand Cazalet, en garnison à Épinal au régiment de tirailleurs marocains. Ils se marient en juillet 1951 et en septembre, Armand part pour un second séjour en Indochine où il sera blessé. 

Elle a ensuite connu la vie de toute femme d’officier avec les aléas des changements de garnison et des risques du combat en Algérie.

Ses quatre filles et ses petits-enfants ont témoigné de l’amour qu’ils ont reçu de cette maman et grand-mère qui était le donjon familial où chacun se réfugiait en tant que de besoin.

Avec Armand d’abord, puis seule, Odette est restée parmi nous. Elle était une adhérente attachante, dévouée aux autres, appréciée de tous.

Claude Gradit