Arlette DENAILHAC (12 novembre 2021)


Arlette DENAILHAC, décédée le 12 novembre 2021 anocr34.fr

Nous avons le regret de vous faire part du décès de madame Arlette DENAILHAC, épouse du colonel (er) Terre/infanterie Claude DENAILHAC, à l’âge de 88 ans, le vendredi 12 novembre 2021.

Notre président a pu joindre Claude qui lui a confié qu’Arlette s’en était allée à ses côtés alors qu’elle ne souffrait visiblement pas.

 

Les obsèques ont été célébrées en l’église de Lavérune le 16 novembre.


Hommage à madame Arlette DENAILHAC 

le 16 novembre en l’église de Lavérune (34)

 

Arlette Denailhac nous quitte à l’âge de 88 ans.

Nous sommes rassemblés dans cette église de Lavérune, pour lui rendre un dernier hommage dans le recueillement et la prière.

En premier, nous nous tournons vers sa famille. À son mari, Claude, à ses enfants, Béatrice et Régis, nous disons notre compassion sincère, chaleureuse et fraternelle. Nous exprimons aussi toute notre sympathie à celles et ceux ici présents que le départ d’Arlette plonge dans la peine.

Arlette était née il y a 88 ans à Kerniscop, un hameau proche de Quiberon (56) où elle a vécu toute son enfance et sa jeunesse et où ses parents tenaient une pâtisserie renommée. Jeune fille, elle fera la connaissance de Claude, un élève-officier qui, après avoir combattu en Indochine au sein de son régiment de zouaves et de tirailleurs, était en formation à l’ESMIA (École spéciale militaire interarmes) de Coëtquidan.

C’est en venant acheter des gâteaux lors d’une permission avec ses camarades qu’il fut séduit par Arlette. Chaque permission lui permettait de la courtiser.

Devant partir pour l’Algérie, il a fait sa demande en mariage. Ils se sont mariés en 1956 avant de partir en Afrique du Nord. Arlette l'a suivi pour vivre cette aventure délicate. C’était la période de la guerre d’Algérie.

De cette union naîtront deux enfants.

Suivant les affectations de Claude, la famille sera amenée à résider dans divers lieux : en Algérie, en Allemagne et en France. Claude terminera sa carrière avec le grade de colonel à Montpellier. Et c’est au cours de cette dernière affectation que le couple, séduit par le charme de ce village, décidera de résider à Lavérune.

 

Par amour pour Claude, Arlette accepta la vie si particulière des épouses de militaire qui restent souvent seules avec les enfants alors que le mari se trouve en opération. De plus, la famille est amenée à déménager fréquemment en suivant les affectations du militaire.

Durant la guerre d’Algérie, Arlette séjournera dans le bled, dans le Sud Constantinois dans un environnement dangereux et des conditions de vie difficiles. Claude nous a dit sa reconnaissance pour Arlette qui a spontanément accepté cette vie d’épouse de militaire. Et, avec une tendre affection, il l’a accompagnée jusqu’au bout de sa maladie. Tout au long de leurs 65 années de vie commune, Arlette et Claude ont formé un couple très uni, un couple fusionnel.

Arlette que, après la naissance de sa petite fille toute la famille appelait Grany, était une femme belle, élégante et raffinée.

Elle aimait tout ce qui est beau, l’art (elle a pris des cours d’histoire de l’art) en particulier la peinture. Elle écumait les musées, appréciait la grande musique, se rendait aux concerts dans tous les pays visités.

Arlette-Grany était esthète dans tous les champs de sa vie.

Perfectionniste et minutieuse, elle s’adonnait aussi à la  broderie, la couture, le tricot.

Elle adorait recevoir ses nombreuses relations amicales ainsi que la famille.

Arlette aimait la mer qu’elle contemplait souvent et où elle nageait durant des heures, quelle que soit la température de l’eau. Elle se baignait encore à 87 ans, malgré un équilibre précaire en demandant d’être accompagnée dans l’eau. Quand son état de santé s’est dégradé, son réconfort était de retrouver la plage.

Grany était aussi une grand-mère très appréciée par ses petits-enfants qu’elle retrouvait chaque été dans la maison familiale à Kerniscop. Et ils en gardent un souvenir délicieux.

 

Arlette était très croyante et pratiquante. Ces derniers temps, chaque dimanche, Claude et elle suivaient assidûment la messe à la télévision. La foi chrétienne, que nous partageons avec elle, nous assure qu’elle entre dans la vie éternelle, la vie en Dieu. Riche de l’amour qu’elle a procuré autour d’elle, tout au long de sa vie terrestre, Arlette vit désormais dans le cœur de Dieu, notre Père Tout-Amour.

Que cette certitude de foi apporte à tous paix et réconfort.

 

D’après les informations données par la famille