Le point de départ de la randonnée était situé à la Croix Pélisse sur le GR653, Le Chemin de Saint-Jacques, le Chemin d’Arles. La croix dite aussi de Saint-Félix fut détruite à la Révolution, ses pierres servirent alors à construire un abreuvoir ; mais les chevaux qui burent l'eau moururent. Le curé fit donc reconstruire la croix. Celle que l'on voit aujourd'hui est une restitution.

Onze participants inscrits au sondage, onze présents. Le ciel était un peu chargé, la température douce.

Dès le départ nous avons emprunté un étroit sentier sinuant dans la broussaille. Certains passages effondrés demandaient de notre part, un peu plus d’attention. Sortis de ce sentier, nous avons retrouvé une piste plus large et plus confortable. Un peu plus loin, nous sommes arrivés sur le lieu où, le 25 juin 2013, nous avions tenu notre barbecue traditionnel. La construction n’avait plus de hotte. Parvenus là où nous l’avions rencontrée lors de la reco, pas de biche, énorme déception éprouvée par Jean-Michel et moi-même. Il faut dire qu’avec le bruit que nous faisions aujoud’hui, nous ne risquions pas.

Au Pié de Loup (315 m, point culminant de notre randonnée) nous avons pris la pause-café. Le sommet franchi, nous nous sommes enfoncés dans « la jungle » par un étroit sentier encombré de pierres dissimulées sous les feuilles. Ce sentier suivait les méandres de la Combe de la Treille. Il nous a fallu casser, écarter les branches et la salsepareille pour progresser. Encore une petite grimpette pour atteindre Argelliers.

La piste large et caillouteuse traversant le Bois de la Rouvière de la D111 au barbecue de 2013 était jalonnée de réceptacles (voir album photos) prévus pour recueillir les crottes des chenilles afin d’être étudiées en laboratoire et de nichoirs pour mésanges qui, elles aussi, font l’objet d’études par des chercheurs du CNRS.

À 14 h 23 nous terminions notre boucle après avoir parcouru 14,8 km avec un dénivelé de 277 m, juste avant que ne tombe la pluie.

Jean DUBEAU

PHOTOS

Par un grand ciel bleu, nous étions 7 à prendre le départ devant le cimetière de Lauret. Assez rapidement nous atteignions l'ancien moulin de Lafous. Puis après une première heure de marche, pause-café et croissants, et reprise de la marche en direction du lac de Claret (ou retenue des Embruscalles).

Après ce lac nous avons attaqué une montée de 150 m de dénivelé pour atteindre le plateau au-dessus d'une falaise d'où nous avions une vue agréable sur la plaine de Claret ; nous y avons pique-niqué en évitant le plein soleil tellement la température était déjà chaude. Ensuite, quasiment à plat, nous avons rejoint l'oppidum d'où l'on jouit d'une belle vue panoramique sur Lauret et ses environs. La visibilité n'était pas suffisante pour voir le Ventoux ou les Alpilles, mais on voyait la mer et les étangs. Il ne restait plus qu'à redescendre vers Lauret pour récupérer nos voitures. Les orages annoncés pour l'après-midi étaient absents, fort heureusement.

Une très belle randonnée de 12,34 km et 389 m de dénivelé.

Michel DELALANDE

PHOTOS