Parking de Colognac, village du piémont des Cévennes. Responsabilité oblige, nous étions là pour accueillir les participants à cette randonnée. Petit à petit l’effectif grossissait. Malgré les défections de dernière minute c’est un groupe de 12 randonneurs et randonneuses qui s’est constitué.

La température était fraîche, le ciel dégagé et ensoleillé. Après une courte présentation de la randonnée nous nous sommes mis en route. Dès le départ 2 chiens du village nous ont emboîté le pas, courant à nos côtés.

Après 3 km de marche sous de vieux châtaigniers, nous avons retrouvé à Alary, près de La Rouvière, l’endroit idéal pour la pause-café repéré lors de la reco. Comme à chaque fois ce fut un moment de partage. À ce propos, merci à Rosy et à Anne pour leurs délicieuses pâtisseries.

Nous avons repris la route le long de faïsses boisées de vieux châtaigniers en empruntant de vieilles calades. Les fougères occupaient le sous-bois. Un décor bien différent de notre garrigue habituelle. Le paysage assez dégagé par endroits permettait de voir à l’horizon la mer, La Grande-Motte. À la côte 886, un groupement de menhirs de différentes tailles (le plus grand mesurant 2,50 m hors-sol), se dressait là. Ce fut l’occasion de faire un tour d’horizon et de repérer au loin le Mont Ventoux et la Sainte Victoire. Après cette petite halte, la progression a repris. Sur notre gauche le Mont Aigoual au sommet enneigé fit une brève apparition. Arrivés au col des Fosses (900 m), c’est à l’abri du vent que nous nous sommes installés pour pique-niquer. Le ciel s’était couvert.

Le col franchi, redescendre au village ne fut pas une sinécure. De nombreuses pierres jonchent la calade jusqu'au village de Colognac, nous obligeant à être constamment vigilants pour éviter de trébucher. Il était 14 h 30 à notre arrivée. Nous venions de parcourir 11,86 km avec un dénivelé de 476 m. Bien heureux de cette sortie assez éprouvante.

Jean Dubeau

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