Randonnée de Vic-La Gardiole (8 février 2022)


Randonnée de Vic La Gardiole par l'ANOCR 34-12-48 le 8 février 2022 anocr34.fr

Lorsque les derniers arrivants, retardés par la circulation dense à cette heure-ci, nous ont rejoints nous étions 19. La journée s’annonçait belle, ensoleillée, et le vent qui soufflait fort la veille était tombé.

Par une piste large nous avons attaqué la pente qui devait nous amener sur le plateau du massif de La Gardiole. Cette piste s’est muée en un sentier étroit à travers les arbustes. À l’endroit repéré lors de la reco, nous nous sommes installés pour la pause-café. Une plaque rocheuse exposée en plein soleil a accueilli notre groupe. Comme à chaque fois, ce fut un échange de pâtisseries confectionnées par (pourvu que je n’oublie personne) Rosy, Marie-Claire, Anne aussi, je crois, et de biscuits qui n’en étaient pas moins bons.

Après cette pause, nous avons repris notre grimpette pour atteindre le plateau. Sur la piste nous avons été doublés et avons croisé de nombreux vététistes. Près d’une piste en terre battue pour avions d’intervention nous avons pu admirer deux citernes curieusement graffées, aux couleurs vives. Le drone, qui avait percuté les branchages d’un arbre, a dû subir, sur place, une réparation, deux de ses rotors ayant été endommagés.

Nous arrivâmes à l’abbaye Saint-Félix-de-Montceau, but de notre sortie, à 12 h 30, juste à l'heure du casse-croûte.

Cette abbaye fut édifiée au XIe siècle à cet endroit car il existait déjà là un oratoire wisigoth dédié à saint Félix, martyr de Gérone. Plus tard, sur cet oratoire, fut bâti une chapelle romane. La chapelle, se trouvant sur l’itinéraire de Saint-Jacques-de-Compostelle, fut vite submergée par les pèlerins de plus en plus nombreux. Il fut décidé de bâtir une église accolée à la chapelle. À la fin du XIIIe siècle, l’abbatiale de style gothique est érigée. En 1514, la prieure Bone Garsabalde décide de transférer l’abbaye à l’intérieur des remparts de la ville de Gigean, du fait des guerres, des épisodes des Routiers, des épidémies, de la baisse des vocations et pour des raisons pratiques. Elle servit de prison, de carrière de pierres. L'abbaye reste en ruine jusqu'en 1970, date à laquelle une association est créée pour l'entretien et la restauration du monument.

Après la pause casse-croûte et une visite de l’abbaye nous avons repris la route. En longeant le bord Est du massif, nous avons pu admirer, plus bas, les marais, les étangs et la mer de la Pointe de l’Espiguette, à Sète avec le mont Saint-Clair. Le Canigou semblait lui aussi à portée de main.

Tout a une fin malheureusement. À l’arrivée, nos GPS indiquaient une distance parcourue de 17,1 km avec un dénivelé de 346 m.

Jean DUBEAU

 

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