Randonnée de Clarensac (6 août 2021)

(hors programme)


Randonnée de Clarensac le 6 août 2021 anocr34.fr

Après les effusions des retrouvailles matinales, tasse de café, petits gâteaux, c’est à 9h30 que nous partîmes d’un « bon pied » pour 16 km de découverte de la Vaunage. Rapidement, il s’avéra que le  « bon œil » n’était pas là, quelques mètres après le départ une erreur de parcours était découverte par Jean, la référence locale en matière de randonnée, tout rentra rapidement dans l’ordre en attendant les erreurs suivantes... Partis de Clarensac, et nous dirigeant vers Langlade, nous avons longé une curiosité locale : la déchetterie !    

À Langlade, après une ascension tranquille par l’église nouvelle, l’ancienne étant remise aux protestants en l’an XI par le 1er consul, c’est au moulin "Cavalier" qu’une pause s’impose afin de restaurer nos 9 amis affamés. Ce moulin à vent date du XIIIe et tourna jusqu'au moment où la vigne remplaça le blé et l’olive. Le vin étant apprécié à la cour de Louis XIV, "croix, bâton, vé » pour ceux qui ne pratiquent pas les chiffres romains... Ce moulin fut le témoin d’une pâtée, que les troupes du Roi ont mise aux camisards en 1704.

Après cette franche lippée, nous continuâmes vers Nages, village dont vient le nom de la vallée, due certainement à un effondrement, « la Vaunage » .

L’heure de midi étant arrivée, c’est à l’ombre de la fontaine, et bercés  par le délicat murmure d’une source tarie, que nous avons déjeuné frugalement comme d’hab !

Quelques minutes… plus tard, le sac sur le dos, nous gravissions les derniers mètres qui nous amenaient sur le site de l’oppidum de Nages. Le guide du jour, sans vouloir faire étalage de son savoir « Pic de la Mirandollesque », nous a résumé en quelques mots l’histoire de ce site que les images de Jean Dubeau sauront immortaliser pour la postérité… Fondé au IIIe siècle avant J.C, il fut abandonné par ses habitants les Volques Arécomiques, suite à un problème d’incendie, en l’an 70, la protection civile n’était malheureusement pas encore à Garons. Et suite à ce fâcheux événement, ils migrèrent vers Nemausus, Nîmes quoi. Après la découverte de ce site, nous redescendîmes vers Saint-Dionisy, en passant par un autre oppidum, celui de Roque de Viou. Que d’oppida !

Après quelques kilomètres de plaine, nous abordions Clarensac par le sud, le franchissement de l’ancienne muraille facilité par de larges portes, nous amena à l’église Saint André », l’intérieur petit, mais coquet, mais surtout la qualité de l’assise des chaises nous permis de savourer la restauration de l’intérieur dans une relative fraîcheur. Nous continuâmes en passant par le centre-ville, cela impressionne toujours, pour voir la fontaine qui s’appelle "la griffe", 4 lions l’entourent, au cas où quelqu’un voudrait la voler. Après quelques centaines de mètres en  banlieue, nous retrouvâmes le point de départ, et les camions.

Jacques Religieux 

 

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