Randonnée de Sommières - Junas (27 nov. 2018)


En cette période d’instabilité atmosphérique nous avons eu la chance de bénéficier d’une belle journée ensoleillée grâce au vent qui soufflait fort ce jour-là. Au point de rassemblement, près de l’ancienne gare de Sommières, il ne faisait que 7 ou 8°. Mais cela n’allait pas doucher l’enthousiasme des treize candidats à l’aventure.

Nous avons démarré en empruntant la voie verte qui mène de Sommières à Caveirac. C’est en fait l’ancienne voie ferrée qui reliait Nîmes à Sommières. Un ruban de goudron a remplacé aujourd’hui l’ancien ballast. L’allure était vive. Pour certains un trop plein d’énergie depuis longtemps accumulé à dépenser. Nous quittions cette voie pour nous diriger vers l’ancien moulin hydraulique des Corbières. Le moulin doit son nom au ruisseau des Corbières. Ce ruisseau alimentait le moulin par un canal-écluse empierré sur les deux faces. Deux canons à eau entraînaient une roue à cuillères en bois ou tourilles. Cette roue reliée à un axe vertical entraînait une meule. L’eau retournait ensuite au ruisseau par un conduit bâti souterrain.

Voici un blog riche en renseignements sur ce moulin.

Nous sommes arrivés à Junas juste à l’heure pour la pause-café. Nous nous sommes installés sur la place du village près de la mairie et du temple. C’était jour de marché. Tout près de nous se dresse le Kiosque, monument en pierres de Junas. Ce Kiosque est constitué de cinq arches et de cinq piliers dédiés aux cinq continents et raconte l'histoire de Janus, le dieu des portes et du passage, avec ces deux profils sculptés sous l'arche de l'Europe, l'un regardant en bas, la Terre, le planisphère en mosaïque, et l'autre regardant le Ciel à travers l'oculus.

Après cette pause, nous nous sommes dirigés vers le belvédère qui surplombe les Carrières du Bon Temps qui doivent leur nom à la petite dépression qui les abrite, la combe du Bon Temps. C’est un site grandiose sculpté par plus de 2000 ans d’extraction de la roche. Ces carrières furent ouvertes par les Gallo-Romains. C’est au milieu du XXe siècle que leur exploitation fut abandonnée. Aujourd’hui ces carrières servent de cadre à différentes manifestations culturelles telles que les Rencontres de la Pierre suivies par le Festival de Jazz.

En quittant Junas nous avons longé la voie verte d'ouest en est jusqu'à Congénies. Là, nous avons à nouveau emprunté cette voie pour revenir à Sommières en nous arrêtant auparavant pour le pique-nique près d’une petite réserve naturelle, un écosystème aménagé pour la protection et l'observation de la flore et de la faune.

Finalement nous avons parcouru un petit peu plus de 18 km sans nous en rendre compte. Il est vrai que la dénivelée était négligeable. La température était alors de 12°.

JD

 

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