Randonnée de l'aqueduc romain (23 août 2017)


Le 23 août 2017 huit randonneurs dont une randonneuse avaient répondu présent pour cette deuxième randonnée d'été. La journée, bien que nuageuse à 9 h 00, s'annonçait ensoleillée et chaude. Après que tout le monde fut parvenu à se regrouper dans le charmant et pittoresque petit village médiéval de Sernhac nous avons pris la route des tunnels de Sernhac. Ces tunnels au nombre de deux font partie de l'aqueduc long d'environ 50 km qui amenait l'eau captée à la fontaine d'Eure près d'Uzès au Castellum divisorium de Nîmes, où elle était distribuée dans les foyers et lieux publics romains.

 

Après avoir admiré les travaux effectués par ces Romains pas si fous que cela et les techniques employées pour le creusement de ces ouvrages, nous nous sommes dirigés vers Saint-Bonnet-du-Gard, village tout aussi attrayant que Sernhac. L'église offrant une ombre bienfaisante nous nous sommes arrêtés sur le parvis pour la pause-café. En redémarrant nous avons fait le plein d'amandes qui jonchaient le pavement de la rue. À la sortie du village une machine à vendanger nous a offert pendant un moment le spectacle du transvasement du raisin contenu dans sa cuve dans celle du tombereau.

 

Pour retrouver les ponts de l'aqueduc situés en aval du Pont du Gard il a pratiquement fallu tracer sa route dans une garrigue aux buissons très denses. Nous avons ainsi pu atteindre le pont de la Combe Joseph et celui de la Sartanette, tous deux encore debout.

 

Nous avons repoussé l'heure du casse-croûte pour pouvoir nous rassasier tout en admirant le Pont du Gard et bénéficier de l'ombre qu'offraient les grands platanes de l'esplanade. La présence toute proche du café du Pont était trop tentante, nous nous sommes donc attablés pour étudier à tête reposée la carte, nous localiser avec certitude (tous n'étant pas d'accord) et redéfinir notre route de retour. La photo peut en témoigner.

 

La situation étant claire pour tous, nous avons atteint le dernier étage du Pont à hauteur donc du canal d'adduction d'eau pour emprunter un tunnel non pas creusé à la pioche par nos vaillants Romains, comme beaucoup le croient, mais percé à la dynamite en 1865 ; de là nous avons découvert le pont de Valmale.

 

L'itinéraire de retour ayant été modifié et redéfini lors de nos libations...euh... qu'est-ce que je raconte ?... je voulais dire "de nos délibérations", la route du retour à Sernhac fut celle de l'aller sous un soleil ardent et une chaleur éprouvante. Finalement notre randonnée aura été ramenée à 14,7 km au lieu des 16,8 km initialement prévus, pour une dénivelée de 630 m.

 

Pour avoir un aperçu de notre sortie suivez le lien ci-dessous.

 

Jean Dubeau

 

PHOTOS