Randonnée de Logrian - La Rouvière (11 février 2020)


Les randonneurs du 11 février 2020 - anocr34.fr

Au départ pour cette randonnée tous les participants attendus étaient là, à l’heure. Le ciel un peu maussade aurait pu en décourager plus d’un, mais non. Même Grégoire, qui ne pouvait participer, était là. Il faut dire que pour cette randonnée il avait été mis à contribution. C’est donc un groupe de 14 randonneurs et randonneuses qui, à 9 h 30, s’est engagé sur la piste menant à la chapelle de Pise. Après un petit quart d’heure de marche nous atteignîmes la chapelle ou temple où nous attendait le propriétaire, Monsieur Degrémont, qui, à notre demande, avait bien voulu nous ouvrir ses portes et nous en faire la visite commentée. C’est à partir d’une vielle bergerie traditionnelle faite de pierres, clapas, que cette chapelle a vu le jour. Avec beaucoup de passion, d’acharnement, d’ingéniosité et de labeur cet édifice extraordinaire s’est élevé au milieu de la garrigue. Du neuf bâti à l’ancienne, utilisant des matériaux anciens de récupération. L’intérieur est illuminé de jour à travers des vitraux dessinés par le dessinateur et peintre Jean-Michel Folon (voir la biographie).

Après cette longue et passionnante visite nous avons repris le chemin vers le moulin de Plantat où assez tardivement nous avons pris la pause-café traditionnelle. Chose curieuse personne n’avait protesté pour la réclamer. Merci Rosy pour cet excellent pudding.

Le château de Roux passé, nous sommes arrivés au Pontet, un pont béton construit au ras de l’eau permettant de traverser le Crieulon juste avant la retenue d’eau formant « lac ». Le barrage de La Rouvière a été construit en 1971 en aval, après les grandes crues de 1958, pour contrôler les crues et limiter les effets dûs aux inondations.

C’est près du château de la Rouvière, demeure de Monsieur Degrémont, que nous avons pu, enfin, pique-niquer.

Le plus dur étant fait, rejoindre le parking ne fut qu’une formalité.

En fin d’analyse, c’est une randonnée de 16 km avec un dénivelé de 240 m que nous avons parcourue.

Encore merci à Grégoire et à Monsieur Degrémont.

Jean DUBEAU

 

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