Randonnée de Montcalmès (10 octobre 2017)


Ce mardi 10 octobre nous avons randonné dans cette très belle région du causse héraultais qu'est le plateau de Montcalmès. Au départ de la Bergerie Neuve nous étions une bonne douzaine. Le ciel était clair, bleu et le soleil commençait à réchauffer la garrigue. Une balade de 15 km avec une dénivelée de 360 m nous attendait mais les particularités de ce parcours en valaient bien la peine. Après une petite côte pour nous échauffer nous avons atteint le hameau en grande partie en ruines de Lavène. Les vieux bâtiments encore debout laissaient deviner la vie qui régnait ici il y a encore quelques années. Les voûtes des rez-de-chaussée abritaient il n'y a pas si longtemps les troupeaux de brebis et de moutons. Puis après avoir longé deux lavognes, appelées pompeusement "lacs", nous sommes arrivés au hameau de Montcalmès en ruines lui aussi mais partiellement rénové avec savoir-faire. De bien curieuses sculptures montaient la garde. Un petit détour au Belvédère du Berger s'imposait. Là, un spectacle dont on ne se lasse jamais s'offrait à nous. Depuis ce beau point de vue nous avions une vue magnifique sur le site de Saint-Guilhem-le-Désert et le cirque de l'Infernet.

 

À la limite du plateau nous pouvions voir couler l'Hérault au fond des gorges. Avant de nous lancer dans la descente assez pentue que certain(e)s redoutaient, nous avons pu admirer le splendide panorama qu'offrent Saint-Jean-de-Fos, le Pont-du-Diable et le "gouffre noir". L'escarpement franchi sans difficulté particulière, nous avons traversé une équipe de tournage, les abords de la Bergerie étaient transformés pour l'occasion en "scène de crime", un accident  ayant pour cadre la spéléologie.

 

Il était temps de casser la croûte. Christophe nous suggéra un endroit où pique-niquer confortablement et agréablement. Et en effet, d'immenses tables bien abritées du soleil s'offraient à nous. Nous n'avons pas eu à partager l'espace aussi nous nous sommes installés à notre aise. Le repas terminé, le café  + chocolat avalé nous avons repris la route. Ce que nous avions descendu il fallait le remonter mais là la pente était plus douce, progressive. Nous avons atteint la chapelle Saint-Sylvestre-des-Brousses, marqué une pause pour reprendre notre souffle pour avaler la dernière partie de notre route qui n'offrait plus de difficultés.

 

Jean DUBEAU

 

PHOTOS (Jean Dubeau et Michel De Cet)