Ce 2 mars, c’est dix-huit marcheurs (plutôt trois groupes de six pour être covidement correct) qui ont répondu à l’invitation des organisateurs. À l’heure dite, sous un ciel assez gris, le détachement masqué s’est mis en route. Au bout de deux ou trois kilomètres d’une piste aisée, offrant une vue sur Villeveyrac qui aurait mérité un rayon de soleil, l’aventure proprement dite allait commencer. Le choix d’une variante de l’itinéraire qui avait été reconnu quelques mois plus tôt, a conduit la colonne disciplinée à serpenter sur quelques hectomètres au milieu d’une végétation accrocheuse avant de retrouver le parcours prévu et d’y faire une rencontre inattendue. Un agnelet à peine âgé d’un jour ou deux, abandonné par une mère indigne et promis à un sort sans doute funeste, a été recueilli par notre bande d’authentiques amoureux de la nature. Notre médecin devenu vétérinaire et berger de la Crèche, remit le petit animal à des personnes de passage qui l’emmenèrent « sans autre forme de procès ». Après la pause, le chemin se fera montant (et descendant), caillouteux, malaisé mais tout le monde arrivera enchanté.

Georges Tixeron

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