Montferrier-sur-Lez.

9 heures, il restait des places sur ce beau parking à l’arrivée de notre président. Son mot de bienvenue nous détourna des gros ballons et de celles qui s’entraînaient avec, tant pis.

Notre guide nous assura que la marche serait courte et facile, et que l’aqueduc (1753-1766) Montferrier-Le Peyrou était encore là. Las, après quelques minutes de marche les plus impatients ne voyaient toujours aucune grosse pierre.

Toujours en ville, nous longeons la Qualité (partagée par la plupart) et le chemin de Versailles (allusion au château d’Antoine de Vidal du XVIIe) avant de traverser la Lironde, ru peu impétueux se jetant dans le fleuve Lez près d’Agropolis.

Un gentil cheminement à travers la végétation nous a ramenés à la Lironde devenue ruisseau juste franchissable avec l’aide de mains dévouées.

La pose s’imposait sous les arches imposantes de l’aqueduc. L’absence de corde ne permit pas son escalade. Une autre fois, c’est promis.

Enfin nous y arrivons, c’est une belle chaussée, mais gare au vertige. S. grâce au bâton de Claude vainc son appréhension. Mais M. renonce et prend la route.

Personne ne profite du parcours de santé, mais les plus érudits nous montrent des roches de lave, vestiges du volcan qui façonna la butte de Montferrier.

Les adieux se font sur le même parking des tennis. 

Et je retourne vers ma Lironde qui traverse Lattes pour se jeter dans le Méjean.

JP Brisse

PHOTOS