Le Service National Universel

Par Francis SWECK et Mathieu ISSALY - 9 novembre 2023


Affiche de la conférence de garnison ANOCR 34-12-48 du 9 novembre 2023 sur le SNU anocr34.fr

C’est devant une quarantaine de personnes que Francis SZWECK et Mathieu ISSALY nous ont démystifié le Service National Universel (SNU) dans la salle Lattara à Lattes.

Tout d’abord, Francis qui a déjà chapeauté 5 séjours de cohésion à Palavas, nous a montré la progression du nombre de participants entre la création en 2019 et les sessions de 2023 où 45000 jeunes ont participé à ces séjours de deux semaines. Dans l’Hérault trois sites accueillent les volontaires avec la particularité, pour Palavas, de recevoir des jeunes banlieusards parisiens.

On découvre le rythme imposé entre le réveil à 7h et le coucher à 22h et la liste des enseignements prodigués entre les activités sportives, l’environnement, les institutions, le devoir de mémoire, etc…

On découvre le ressenti des participants avec la lecture du message d’un chef de chambrée lors de la cérémonie de clôture du mois de février 2023. Le problème immense rencontré par les jeunes est de faire la mission d’intérêt général de 80 heures pour valider leur SNU, les entreprises ne prenant pas de mineurs et les associations ne se précipitant pas pour en recruter (contre-exemple des anciens combattants qui peuvent proposer une place de porte-drapeau durant un an). Il n’y a que les institutions qui font un réel effort. En 2023, la troisième partie du SNU, l’engagement, n’a concerné que quelques centaines de jeunes alors qu’il peut se faire jusqu’à 25 ans dans un organisme national ou international.

Pour finir, Mathieu, chef du centre depuis 4 ans, nous expliqua les prochaines orientations du SNU. Le président de la République ayant annoncé en février le caractère non obligatoire du SNU, le but est d’augmenter la participation à 80000 personnes en 2024 pour essayer de se rapprocher d’une classe d’âge vers 2030. Pour cela, les sites devront passer de 3 à 6 cessions de cohésion par an et surtout la possibilité d’avoir des classes de seconde faisant ce stage dès juin 2024.

Pour finir, les participants à la conférence ont posé de nombreuses questions sur la nécessité du brassage de la population, le coût élevé de ce SNU, la nécessité de permettre aux jeunes de s’approprier le devoir de mémoire, etc…

L’heure avançant, Serge LE CLOIREC invita l’assemblée à poursuivre les conversations devant un verre dans le local des anciens combattants de Lattes, situé en face de la salle Lattara.

Merci aux deux conférenciers pour avoir fait découvrir à de nombreux anciens la nécessité de croire en ce SNU.

SLC