Randonnées de juin 2023

La "marche-rando BBQ" est à retrouver sur la page des marches de juin.


Rando de Saint-Maurice-de-Navacelles (27 juin)

Éloignement du lieu, fin de saison, météo, lassitude ?.. Quelle qu'en soit la raison nous ne serions que deux pour cette dernière randonnée suite à un désistement de toute dernière minute.

Après avoir pris contact avec Renée la veille, nous nous sommes retrouvés sur le parking de covoiturage de Saint-Paul-et-Valmalle très exactement au même moment. Transfert de sac, de matériel, de personne et nous voilà partis. Pas de circulation et un itinéraire proposé par Waze des plus direct qui nous a fait gagner énormément de temps. À 9 heures nous étions sur place. Nous voulions démarrer aussitôt pour profiter de la fraîcheur relative (20°) mais, pensant que des participants qui ne se seraient pas inscrits sur le sondage pouvaient se joindre à nous, nous décidâmes d’attendre 9h30. Ce fut pour nous l’occasion d’admirer l’étrange ballet aérien d’une multitude de petits papillons blancs voletant dans les tilleuls bordant la route de fleurs en fleurs.

À l’heure convenue nous nous mîmes en route. L’air était respirable, les cumulus filtraient les rayons du soleil. Dans le village nous avons pu admirer le château des seigneurs de Montcalm puis plus loin, la glacière. C’est une espèce de tumulus semi-enterré, de 5,50 m de hauteur, d’un diamètre de 7,20 m soit un volume de 224 m³. Jusqu’au XIXe siècle, la neige et la glace y étaient stockées pendant l’hiver pour constituer une réserve de froid utilisable en été.

Le point culminant de notre randonnée (669 m) fut vite atteint, sans effort. Là, nous prîmes la pause-café tout en admirant le paysage dégagé.

Un peu moins d’une heure après, nous atteignions Le Coulet, petit hameau bâti tout en pierres avec son église Saint Fulcrand isolée en bordure de route. Une fontaine nous permit de nous rafraîchir.

Arrivés sur la ligne de crête du Devizou il était 12h30, l’heure de casser la croûte. 

Pendant la pause, Renée fut alertée par la présence d’une tique au-dessus de sa chaussette puis, me livrant à un examen attentif, je pus constater qu’au-dessus de ma cheville j’avais moi aussi cet indésirable. C’est la première fois en 13 ans de randonnées qu'une pareille mésaventure se produit.

Le reste du parcours se poursuivit sans encombre, profitant des beaux panoramas du Grand Causse Méridional et tout particulièrement des Gorges de la Vis.

15h30, cinq heures après notre départ, nous retrouvions la voiture là où nous l’avions laissée. Nous avions parcouru 14,5 km avec un dénivelé de 272 m.

 

Jean DUBEAU

 

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