Ce mardi nous avions rendez-vous à l’heure habituelle à la source de la Buèges tout près du hameau Le Méjanel et du tout petit village de Pégairolle-de-Buèges pour la dernière randonnée de la saison. Ce lieu n’est pas très proche mais la perspective de cette petite balade en grande partie ombragée, de circuler dans les ruelles étroites de Pégairolle-de-Buèges, puis de se retrouver pour un moment festif autour d’un barbecue gourmand, à l’ombre de grands platanes près de la source où coassent les grenouilles furent une bonne motivation.

À 9 h 30, et pas une seconde de plus (tant pis pour les lève-tard) la petite troupe constituée de 22 marcheuses et marcheurs se mit en route pour parcourir les 5,5 km pour une dénivelée de 167 m. Après avoir marché à découvert, à travers les vignes, nous nous sommes engagés dans le bois des Cadenèdes à l’ombre bienfaitrice des pins. Et il valait mieux car il fallait monter pour atteindre Pégairolles. Nous avons retrouvé la petite placette en encorbellement où nous avons l’habitude de prendre la pause-café et la traditionnelle photo de groupe. Un petit incident sur lequel je ne m’étendrai pas (façon de parler) a failli perturber la séance photo.

Au village ce fut pour Bernard l’occasion de rendre une petite visite à son oncle et pour nous de nous émerveiller en contemplant depuis la petite terrasse de sa maison le beau panorama qui s’offrait à nous. Malheureusement il n’était pas possible de nous attarder davantage. En sortant du village nous avons longé le minuscule cimetière où repose la famille Gonzalez puis traversé le petit hameau de Le Méjanel. Arrivés à l’aire de pique-nique le feu du barbecue ronflait déjà avec Marcel aux commandes. L’air embaumait déjà de la bonne odeur de saucisse grillant sur la braise. Nous avons trouvé là les ami(e)s qui n’avaient pas pu participer à la marche. Tout le monde s’installa autour des tables, déballant le contenu des glacières, chacun offrant, partageant apéro, salades, fromages, dessert et café.

Une fois rassasiés, un petit groupe de chanteurs tenta de rivaliser avec les grenouilles, chacun essayant de couvrir l’autre. Les grenouilles finirent par abdiquer. Des jeunes filles de la MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) « L’Ensoleillade » de Saint-André de Sangonis sont entrées dans Ia danse. Un peu plus tard, les voix fatiguées et éraillées, les maîtres chanteurs prirent (enfin) un repos bien mérité. Les partitions et carnets de chants furent rangés, la guitare remise dans son étui et les grenouilles purent reprendre leur concert. Je ne sais pas qui devait être applaudi.

L’après-midi se termina par une partie de pétanque très acharnée où Gardois et Héraultais se mesurèrent sans pitié. Il n’y eut ni vainqueur ni perdant.

L’heure de se quitter arriva, pour certains la distance à parcourir, pour d’autres le match de foot à ne pas manquer. Une bien belle façon de se dire au revoir en attendant la reprise des randonnées en septembre.

PHOTOS (Jean DUBEAU, Claude GRADIT)

PHOTOS (Michel DE CET)