Randonnée d'Octon (9 septembre 2025)


Ce mardi 9 septembre marquait la reprise des randonnées. 20 randonnées prévues au programme pour la saison 2025-2026. La météo avait fait naître quelques inquiétudes au cours des jours précédents. La veille, les prévisions furent plus rassurantes et la randonnée maintenue. Peu nombreux étaient les inscrits malgré un message de rappel. Nous devions être sept, mais un désistement de dernière minute réduisait encore notre effectif.

Octon est une commune constituée du village et de différents mas et située à 3 kilomètres à l’ouest de Celles. Celles est un hameau qui a failli être submergé lors de la mise en eau de la vallée du Salagou après la construction du barrage entre 1964 et 1968. Le paysage est assez singulier, dominé par la terre rouge des ruffes (due à la présence d’oxyde de fer) et la présence des collines de basalte héritées d’anciennes coulées de lave. Une vieille légende octonnaise raconte que si, un soir de pleine lune, une personne mettait de la ruffe dans le feu, cette dernière se transformerait en braise et brûlerait tout le village.

Le temps était tout à fait indiqué pour une pareille randonnée. Les arrivées sur le parking s’échelonnèrent. D’abord Renée, ensuite Michel D. puis Yveline et Michel B. suivis, peu de temps après, par Patrick qui a eu la volonté de nous rejoindre. Une fois équipés, nous nous sommes mis en route. Nous sommes passés au pied de l’église Saint-Étienne qui domine, sur un éperon rocheux, la place centrale du village. On passe devant la mairie dont la façade s’orne encore de l’entrée de l’école des filles à gauche et de l’entrée de l’école des garçons à droite

Dès la sortie du village on attaque la première côte où l’on passe de 190 m à 394 m sur 3 km seulement à travers ces terres rouges. Sur le plateau qui mène aux dolmens nous avons pu souffler.

C’est au pied d’un de ces dolmens que Patrick dénicha une espèce de galet plat orné d’un curieux dessin sur une face et de consignes au verso. 

Caillou avec son dessin à photographier, à faire paraître sur Facebook (#galetspeints, #caillouxvoyageurs, #rockpainting, #pebbleart) puis à cacher à nouveau dans un lieu public, faisant ainsi voyager ce caillou.

(Site de référence : fb-rocks.com pour participer à des chasses au trésor mondiales de galets peints).

L’occasion de prendre ici la pause-café bien méritée. 

Prochaine étape, le château de Lauzières. Sur notre route un chantier en cours, au Toucou, où une citerne en pierres et un puits étaient en pleine restauration, à l’ancienne. Nouvelle grimpette assez prononcée avant de trouver à mi-pente les ruines du château de Lauzières. Au pied du château se trouvait un village. Inhabité depuis le milieu du XIXe siècle, le château tomba en ruines et servi de carrière de pierres. Le nom Lauzières provient de la terre d’Euzière (d’yeuse, nom celte du chêne vert) où il est bâti. Après avoir longtemps hésité, c’est au pied des murailles du fort que nous nous sommes installés pour piqueniquer.

Les ventres lourds et les sacs allégés, il nous fallut encore grimper pour rejoindre la chapelle Notre-Dame de Roubignac située à 369 m d’altitude. La chapelle est une chapelle romane datant du XIIe siècle. Un petit cimetière y est accolé avec quelques vieilles tombes.

Pour rejoindre Octon nous avons dû descendre jusqu’au ruisseau de la Marette en empruntant un passage étroit, semé de gros cailloux de basalte, sécurisé par une ligne de vie constituée d’une grosse corde scellée dans la paroi de terre. Plus loin, nous avons pu admirer la grande façade du château de Lauzières.

La randonnée s’est achevée aux alentours de 15 h après un parcours de 15,15 km et une dénivelée de 465 m.

 

PHOTOS