Randonnée d'Aigues-Mortes (30 janv. 2018)


Nous étions 21 au départ de cette randonnée, sur le parking de la gare d'Aigues- Mortes, par une merveilleuse journée printanière. Le parcours prévu et effectué a ravi les participants. Les commentaires de satisfaction ne seront dévoilés qu’à la fin de ce présent compte-rendu (cela vous obligera à lire jusqu’au bout cette relation de la journée).

 

Nous partîmes « cap à l’est », à un pas relativement mesuré, c'est-à-dire lent, voir très lent pour permettre à 2 retardataires de rejoindre le peloton ; ils venaient du nord-ouest de Montpellier. Quand la jonction fut réalisé, le groupe repris vigoureusement son allure de croisière, et nous longeâmes le canal du Rhône qui atteignit Aigues-Mortes vers 1806, avant de nous arrêter pour souffler quelque peu et restaurer nos organismes fortement sollicités par le rythme soutenu. Un petit en-cas sorti du sac avec, cerise sur le gâteau, le traditionnel gâteau dit « d’Annick », il nous a manqué les dattes de Clapiers dont la réputation n’est plus à faire, contre mauvaise fortune, bon cœur, cette  petite pause terminée, la troupe reprenait sa progression.

 

Nous atteignîmes la Tour Carbonnière, son ascension n’a pas été prise en compte dans le calcul effectif du dénivelé puisque tous les participants n’étaient pas censés en effectuer l’ascension. Les 2,50 m calculés grâce à un cinéthéodolite calé sur la place St Louis, n’incluaient pas les 12,50 m de la hauteur de la plateforme d’observation de la tour de guet et de péage. Que les puristes me pardonnent pour le calcul du nombre de calories à emporter qu’ils ont effectué lors de la préparation des provisions de bouche pour la journée. Après  une photo depuis la plateforme, parfaitement effectuée et réussie « globalement », nous reprîmes notre marche vers l’abbaye de Psalmody, que nous ne pûmes découvrir que par les prismes d’une paire de « jumelles en bois » (LOL). En effet, les vestiges se situent sur un terrain privé et seuls les initiés, c'est-à-dire votre serviteur et les autres membres de l’équipe RECO, ont pu s’en approcher. Après une courte pause pédagogique et d’une haute tenue philosophique et religieuse pour que vous receviez l’information minimale pour expliquer où vous aviez mis le pied aujourd’hui ; une longue ligne droite (une de plus) nous obligea à traverser la D979, avec les prestigieux représentants de la gendarmerie participant à cette escapade, ce ne fut qu’une formalité qui nous permit de rejoindre le point prévu pour le déjeuner. Des pierres de bonnes tailles idéalement disposées au soleil permettant à chacune et à chacun de s’asseoir et de déguster les victuailles tirées du sac... 13 H 00, nous levons le camp pour reprendre la route qui va nous amener aux remparts de la ville. Nous contournons la Tour Constance construite par St Louis en 1240 pour abriter la garnison, pour les  les 1650 m de remparts, au sud de la ville, nous observons les Salins du Midi, c’est normal ils sont au sud. La troupe va allonger le pas pour pénétrer en ville par une des poternes et enfin retrouver l’atmosphère d’une petite ville touristique pleine de charme et de souvenirs. St Louis partit deux fois en croisade : la VII en 1248, la VIII en 1270 où il trouva la mort à Tunis. Après un passage sur la grande place et l’église Notre-Dame-des-Sablons, nous rejoignîmes nos véhicules pour la dislocation du dispositif et le retour dans nos foyers par des routes divergentes.

 

Ce fut selon les nombreux échos que je perçus dans un brouhaha enthousiaste : un parcours magnifique, un des plus beaux tracés depuis des années, une organisation remarquable, un site intéressant, des participants de grande qualité morale et spirituelle, une bonne résistance à l’effort soutenu par un esprit de groupe et une cohésion palpable, et bien sûr, une présentation précise de la journée et des points remarquables de cette randonnée.

 

Quelques photos des ruines de l’Abbaye de Psalmody prises au cours de la reco ont été incluses dans le reportage photos.

 

Cet album comprend les photos prises par Christiane, Claude et celles de Jean.

 

Je ne puis que conclure en disant que comme d’habitude les absents ont eu tort de ne pas être venu.

Jean

 

PHOTOS

 

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