Randonnée de Villecun (27 mars 2018)
Onze personnes avaient annoncé leur participation à cette nouvelle randonnée et tout le monde était présent et à l'heure sur le parking près du petit village de Villecun.
Ce mardi 27 mars la température était fraîche et le ciel était couvert laissant redouter la pluie. C'est donc bien emmitouflés que nous avons démarré.
Nous n'étions pas loin du lac du Salagou, il n'était donc pas surprenant de retrouver des ruffes et un sol jonché de pierres volcaniques. À peine partis du parking du cimetière de Villecun que quelques gouttes de pluie nous laissaient craindre le pire. Nous nous sommes enfoncés dans un bois assez étrange avec de gros rochers et de vieux châtaigniers aux formes torturées. Nous nous sommes arrêtés pour une photo auprès d'un de ces arbres, Christophe s'était hissé jusqu'à la fourche des branches. Après la photo, au moment de redescendre de son perchoir, un mouvement de sa part a provoqué le départ d'une buse cachée jusque-là dans un creux de l'arbre. Nous avons supposé que là était son nid et qu'il y avait peut-être en cette saison un ou plusieurs œufs. Et en effet, au fond du nid à 40 cm de profondeur, un œuf reposait sur un lit d'écorces.
Plus loin, nous avons eu la surprise de trouver une chapelle creusée à même un rocher quasiment sphérique, la chapelle Notre Dame de Falgaret.
Un peu avant d'y arriver, le château de Lavalette, dominant le petit village du même nom, était en vue. C'est devant la porte monumentale du château que nous prîmes le café accompagné du succulent gâteau que nous avait préparé Annick. C'est à partir du village, à environ 5 km de notre point de départ, que la côte principale de la randonnée fut attaquée passant de 300 m à 578 m sur 2,5 km. Cette ascension, un peu longue, ne fut pas difficile malgré quelques passages de clôtures électrifiées, et fut gravie aisément.
Le point culminant de la randonnée étant atteint et franchi une bonne chose nous attendait : nous allions descendre. Arrivés près du hameau Le Bosc nous avons rencontré deux beaux ânes au poil très long et dense. Après quelques câlins nous avons repris la route. À nouveau quelques gouttes de pluie avant d’atteindre le pré que nous devions traverser. La présence d’un troupeau de moutons nous obligea à modifier notre parcours et à improviser un nouvel itinéraire. Et c’est sans encombre que nous atteignîmes le parking. La lecture de nos GPS nous apprit que nous venions de parcourir une distance de 15 km pour une dénivelée de 631 m.
