Randonnée du Salagou (27 février 2018)


Les prévisions météorologiques annonçaient un froid polaire, sibérien sur la zone couverte par la randonnée.

Arrivés sur le parking de la base navale du lac du Salagou la température extérieure était de -5,5° mais le ciel était bleu et le vent très faible. Les véhicules arrivaient les uns après les autres et lorsque tout le monde fut là l'équipe de randonneurs avait atteint l'effectif de 13 participants. Après s'être équipés chaudement et rapidement nous nous mîmes en route sans traîner.

Ce lac entouré de collines (puech) d'un rouge brun pose des questions. Ce rouge est dû à la présence d'oxyde de fer et aux ruffes, nom local employé dans l'Hérault pour désigner les terres rouges formées de pélites, roches sédimentaires. Le lac du Salagou est un lac artificiel né de la construction du barrage qui verrouille la rivière Salagou. Ce lac avait été édifié pour irriguer les plaines environnantes et réguler le cours de l'Hérault. Une fois le barrage achevé le projet fut abandonné en raison de la crise agricole de l'époque.

Pas de chemin marqué sur la carte pour longer en partie la rive du lac au départ mais aucune difficulté pour rejoindre le hameau de Celles. Ce hameau fut exproprié à la fin des années 1960 lors de la mise en eau du lac. Ce lac devait atteindre la côte 150, en deux phases, d'abord la côte 139 (niveau d'aujourd'hui) puis la côte 150. Celles se trouvant à la côte 144, le village fut évacué. Mais avec l'abandon du projet d'irrigation le niveau du lac resta à la côte initiale. Ce n'est qu'en 1996 que le département a pris la décision officielle de maintenir définitivement la côte 139. Le cadre était idéal pour la pause café.

Notre progression a repris, marchant sur cette terre rouge pour atteindre les contreforts du Cayroux, gravissant marches maçonnées et sentiers tortueux, passant de 195 m à 365 m en 1 km, soit 17 %. Le dolmen qui se dresse là fut retenu pour déjeuner. Nous étions à l'abri du vent et la température était supportable.

Ce fut ensuite la descente sur Le Puech. Après une seconde grimpette, le passage devant une belle petite chapelle de pierres rouges, la chapelle Saint Agricol, la traversée du petit hameau Les Hémies aux maisons de ruffes  avec, dans une petite impasse, un vieux four à pain, banal certains ont dit.

Ce fut ensuite la traversée de Rabejac avant d’arriver au parking où là la température était de +4,5°. Nous venions de parcourir 15,5 km avec une dénivelée de 465 m satisfaits de notre belle balade.

 

PHOTOS

 

 

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