Au petit lever vers 6 h, l’enthousiasme n’était pas de mise pour les participants à cette sortie car la région de Montpellier connaissait un fort orage avec une pluie drue. Enfin, il fallait y aller… Et tout le monde, sauf deux défections de dernier instant, était bien au rendez-vous fixé. À peine avions-nous roulé 30 km que le temps était sec et doux et il l’est resté toute la journée.
La matinée était réservée à l’immersion dans la "cathédrale" d’images projetées dans les carrières des Baux-de-Provence. Images fixes ou mobiles accompagnées d’une musique pas toujours propice à la rêverie. Mais quel spectacle…
Des triptyques de Jérôme Bosch, les plus emblématiques, aux étonnantes compositions de fleurs, de légumes et de fruits de Giuseppe Arcimboldo, en passant par les thèmes religieux ou les fêtes villageoises de la dynastie des Brueghel, les carrières de lumières s’ouvraient pour nous aux univers fascinants de ces grands maîtres. Ces artistes se sont attachés à représenter l’ébullition de la vie et des activités humaines, dans toute la dualité d’un monde oscillant entre le Bien et le Mal (1).
Les réalisateurs proposent un parcours dans l’histoire picturale de la Renaissance jusqu’au Baroque, une promenade empruntant des chemins variés, des scènes de genre et natures mortes au fantastique. Nous, spectateurs, sommes plongés dans ces univers différents, comme le montrent les photos.
Après quoi, nous sommes allés faire "Ripaille" car tel était le nom du restaurant qui nous accueillait et dont l’assiette a satisfait tout un chacun, particulièrement le saumon au miel et le vacherin vanille et framboise.
Le programme de l’après-midi, modifié pour cause de défection du guide prévu pour la visite initiale du château de Montauban à Fontvielle, était tout aussi intéressant même si on peut penser que les femmes ont été plus enthousiastes à cette modification. Nous avons découvert l’histoire de l’entreprise Souleïado et visité le musée. Grâce à un guide remarquable, nous n’ignorons plus rien de cette manufacture qui aujourd’hui fabrique ses modèles en Tunisie.
Une série de photos présente l’historique.
Bien sûr, en face du musée, il y a la boutique.
Merci aux gentilles organisatrices Elisabeth Brunner, Marie-Jo Naves et Nicole Gouwy.
(1) De jeunes scolaires étaient présents et confrontés à ces tableaux pas toujours très adaptés pour leur âge. Je n’ai pas entendu les commentaires des enseignants.