C’est devant une petite quarantaine de personnes que le colonel de réserve Christophe CHESA nous a parlé de la montée en puissance de la réserve opérationnelle, pilotée par la Garde nationale, dans la salle Lattara à Lattes.
Servant comme coordonnateur des "Correspondants Garde Nationale Employeurs" de la Zone de défense et de sécurité Sud, il est actuellement responsable de diplômes et professeur d’économie et de gestion commerciale à l’IUT de Montpellier. Il est aussi le référent enseignement de défense et de sécurité de l’université de Montpellier et c’est à ce titre qu’il nous parle de la Garde nationale.
Commençant par les enjeux de la réserve, il nous décrit la réserve opérationnelle du ministère des Armées, environ 40 000, et de la réserve opérationnelle du ministère de l’Intérieur, environ 40 000 aussi dont 6 000 réservistes civils de la police. La Garde nationale a été créée par décret du 13 octobre 2016, elle doit faire face à un impératif d’union nationale et de résilience. Proche des 80 000 réservistes dont 7 000 employés chaque jour, elle est composée de 79 % d’hommes et de 21 % de femmes qui se répartissent en 32 % entre 17 et 30 ans et 35 % de plus de 50 ans essentiellement.
La dernière partie est consacrée aux 900 partenariats et conventions signés avec les entreprises.
Puis les questions fusent : quels avantages pour ces entreprises signataires de conventions, quels moyens vont être mis en œuvre pour arriver au doublement de la réserve à 160 000 en 2030, etc.
L’heure avançant, Serge LE CLOIREC invite l’assemblée à poursuivre les conversations devant un verre dans le local des Anciens combattants de Lattes, en face de la salle Lattara.
Merci au conférencier pour avoir fait découvrir à de nombreux anciens cette Garde nationale.