Randonnée  (hors programme) de Causse-de-la-Selle (30 janvier 2019)


Ce mercredi 30 janvier 2019 nous étions cinq à avoir accepté l’invitation de Michel ALAUX. Quelques jours auparavant il nous était proposé une "petite" randonnée depuis Causse-de-la-Selle avec passage par le Monthaut puis retour au village.

La température était fraîche et le ciel partiellement couvert. Le petit groupe de six était rassemblé et prêt à partir un peu avant l’heure. Il était inutile d’attendre davantage, nous nous mîmes en route à 9 h 20. Nous progressions d’un bon pas, franchissant les courbes de niveau les unes après les autres. Parfois certaines étaient plus rapprochées que d'autres et cela se ressentait dans les jambes. Michel nous indiquait les points de vue d’où nous pouvions admirer la vallée de la Buèges sur notre droite et, au-delà, la Séranne, le Roc Blanc où se dressent ses antennes. Plus loin c’était Le Méjanel et la source de la Buèges où a lieu depuis quelques années notre barbecue de fin de saison, puis Pégairolles-de-Buèges, magnifique petit village où nous prenons la pause-café, profitant de cet arrêt pour la traditionnelle photo de groupe.

À 11 h 25 un superbe point de vue sur la vallée s’offrit à nous. Nous pensions que c’était là l’occasion de faire décoller le drone pour effectuer une prise de vue sur la vallée et sur Le Méjanel que nous apercevions entre deux rochers aux formes bien particulières. Avec Marcel à la manœuvre Jean dirige l’engin malgré le vent assez fort. La séquence a pu être tournée sans casser du bois.

La progression se poursuit à travers les pierriers et les rochers le long de la ligne de crête jusqu’au Monhaut (653 m) où, comme pour marquer l’évènement quelques flocons de neige se mettent à tomber. C’est ici que nous pique-niquons en échangeant quelques blagues et anecdotes. La conversation tourna, sans qu’on sache comment, sur Corinne Touzet, l’héroïne de "Une femme d’honneur".

La descente du pioch demanda parfois l’aide des mains pour quelques franchissements. Puis ce fut un déplacement à travers les bois de chênes et les pierriers où l’aide de nos GPS fut primordiale. Des traces de charbonnières et des cabanes de pierres où s'abritaient les charbonniers étaient encore visibles.

Finalement c’est à 16 h 20 que nous arrivâmes à Causse-de-la-Selle après 18,3 km de crapahut, une dénivelée de 579 m et une pente max de 41 %. Un café-bar ouvert à cette heure-ci fut investi et c’est avec un verre à la main que nous avons conclu agréablement cette fort sympathique journée.

Une prochaine sortie est déjà envisagée.

Jean DUBEAU

 

PHOTOS