Marche d'Aumelas (23 janvier 2024)


Marche d'Aumelas organisée par l'ANOCR 34-21-48 le 23 janvier 2024 anocr34.fr

Nous avons profité d’une belle matinée ensoleillée et même printanière malgré l’époque, le parcours d’environ 8 km et d’une centaine de mètres de dénivelé était accessible à tous et on n’en voudra pas aux pisteurs pour les quelques toutes petites parties boueuses, tant le tapis herbeux et terre souple a pu être apprécié.

Le point fort de notre balade a été le passage à la chapelle Saint-Étienne du Cardonnet et je vous joins une fiche réduite de son histoire.

Jean-Michel Sanjuan nous a comptés 19, chiffre honorable a-t-il dit, qui augure d’un regain apprécié de participation.

Bonne ambiance comme toujours.

CG

 

PHOTOS

 

La chapelle de Saint-Martin-du-Cardonnet (XIIe siècle – art roman languedocien)

La chapelle est située à l'est du château d'Aumelas dans une zone de garrigue, Le Cardonnet, qui a été utilisé autrefois comme terrain militaire.

La chapelle est proche de la mare de l'Estagnol. L’importance de ce point d’eau se voit dans le nom de l’église Saint-Martin. En effet les lieux de culte bâtis, proches d'un point d'eau, étaient souvent dédiés à ce saint. Quant à la dénomination du Cardonnet, elle vient du chardon à foulon, utilisé pour carder la laine.

Au XVe siècle, le lieu subit un assaut huguenot.

Au début du XVIIe siècle, un texte indique que l'ancien prieuré et l'ancienne paroisse de Saint-Étienne de Prunet situés sur la commune d’Aumelas, étaient rattachés à la paroisse et au prieuré de Saint-Martin-du-Cardonnet. Celle-ci est aujourd’hui en ruine.

Durant le XVIIe siècle, elle permettait de desservir les mas de Lamouroux, Terrus, Figuières, Valoussière, Barral, Sainton. Autrefois, de nombreux lieux de culte étaient isolés afin de correspondre à un habitat souvent dispersé.

Un récit de 1899 intitulé La fédération des quatre mas raconte une fraternisation des catholiques et des protestants dans cette chapelle.

L’édifice a fait l’objet de plusieurs restaurations. En 1974, la nef se dote d’un toit, l’abside se pare d’un glacis en ciment et une partie de la frise en dent d’engrenage est reprise. En 1995, la couverture détériorée de l’édifice est remplacée.